Je Me Suis Éclaté La Tête Sur Un Poteau…

Ainsi parle Antoine Bodet de son terrible accident de voiture survenu à l’aube de ses trente ans.

Particulièrement sensible à la beauté depuis longtemps, il a alors découvert le monde artistique, et commencé à façonner la terre. Une véritable thérapie : « Ma tête ne fonctionne plus avec les mêmes performances qu’avant, et là, elle a fait travailler mes mains, ces mêmes mains qui me permettent de faire des têtes à nouveau, qui expriment quelque chose. » Une sorte de catharsis, c’est-à-dire un acte d’épuration des passions par le moyen de la représentation dramaturgique.

« Les émotions sortent, se donnent, et ça libère un espace pour la pensée, confie Antoine. Surtout, le fait d’exprimer ce qu’on a dans les entrailles, dans les tripes, fait d’une part qu’on ne le garde pas, ce qui ne serait pas bon, et d’autre part m’aide à lui donner un sens, une signification dans la relation avec autrui. »

Sa sculpture, « expressionniste », débouche ainsi sur des oeuvres fortes qui puisent leur source dans une analyse rétrospective. Ainsi, ses figurines interpellent. Jeune homme brillant, l’artiste sculpteur autodidacte sait leur faire dire ce que les mots ne peuvent traduire. Ils sont à écouter et à entendre dans le cadre de ses prochaines expositions…

voilà ce qu’écrivait le journaliste de Ouest France le 21 Août 2013 : http://www.ouest-france.fr/le-sculpteur-antoine-bodet-au-chateau-du-logis-736600